Négos 2025-2029 : L’APCHQ dépose une nouvelle offre à l’Alliance syndicale
L’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) a déposé une nouvelle et dernière offre à la table de négociation.
Cette offre bonifiée à 18 % représente une hausse de 1,5 % sur 4 ans par rapport à l’offre déposée le 22 avril dernier, et de 6 % par rapport aux offres initiales. L’APCHQ rappelle que toutes ses offres ont été refusées, incluant une offre intérimaire qui accordait une augmentation immédiate de salaire aux travailleurs et travailleuses de 5 % la première année.
« L’APCHQ multiplie les efforts pour éviter cette grève et parvenir à la conclusion d’une entente négociée. Si l’impasse devait persister, l’Association demande à l’Alliance d’accepter rapidement l’offre de recourir à la médiation-arbitrage afin d’assurer une résolution rapide du conflit », souligne l’APCHQ.
Pour recourir à la médiation-arbitrage, les deux parties doivent adresser conjointement, par écrit, une demande au ministre du Travail, M. Jean Boulet, qui déférera ensuite le différend à un arbitre.
Notons que lundi dernier, l’Alliance syndicale a fait parvenir au ministre un préavis de grève pour un déclenchement à partir du 28 mai, 00 h 01.
RAPPEL DES PRINCIPALES CONSIGNES EN PÉRIODE DE GRÈVE
- Tout·e salarié·e qui désire travailler pendant une grève a le droit de le faire et nul n’est autorisé à menacer cette personne de quelque façon que ce soit pour l’empêcher d’exercer ce droit.
- Un employeur ne peut pas forcer la main du travailleur ou de la travailleuse ou lui faire des menaces pour qu’il ou elle accepte de donner une prestation de travail à sa demande. Le droit à la grève demeure légitime.
- En cas de grève, toutes les conditions de travail de la convention collective échue sont maintenues jusqu’à l’entrée en vigueur de la nouvelle convention collective. L’employeur doit continuer de produire un rapport mensuel en bonne et due forme et suivre toutes les obligations prévues par les lois, les règlements et la convention collective.
- Les représentants syndicaux et les représentantes syndicales ne peuvent utiliser l’intimidation et la force pour faire respecter la grève. La décision de travailler ou non revient à chaque salarié·e.
- Les représentants syndicaux et les représentantes syndicales n’ont pas le droit d’envahir les chantiers ni d’y causer des dommages. Même en temps de grève, aucun syndicat n’a le droit de tenir une réunion de ses membres sur les lieux du travail sans le consentement de l’employeur. Les délégué·e·s peuvent rencontrer les travailleurs et travailleuses, mais doivent le faire durant les pauses ou en dehors des heures normales de travail.
POUR PLUS DE DÉTAILS
Pour obtenir des réponses à vos questions et les dernières mises à jour concernant les négociations 2025-2029 dans le secteur résidentiel, consultez la section Négociations 2025-2029 sur le site Internet de l’APCHQ.