Négos 2025-2029 : L’APCHQ poursuit le mandat confié par les employeurs
Rappel des propositions et étapes de la négociation
L’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) tient à rectifier le tir à la suite des allégations divulguées dans les médias par les représentant·e·s de l’Alliance syndicale au cours des derniers jours.
Contrairement aux messages véhiculés, alors que l’APCHQ a déposé plusieurs offres salariales, dont une offre intérimaire d’augmentation en date de lundi, l’Alliance syndicale n’a jamais déposé de proposition visant à faire progresser les pourparlers à la table de négociation, préférant négocier par l’entremise des médias.
Ce matin, l’Alliance syndicale a déposé une offre qui avait déjà été proposée le 9 avril dernier, laquelle prévoit une hausse salariale totale de 24,35 % sur 4 ans. Pourtant, la partie syndicale est bien au fait que les employeurs résidentiels ont rejeté cette proposition dans le cadre d’un scrutin secret, dans une majorité de plus de 70 % lors d’une tournée tenue en présentiel à la mi-avril.
Depuis le 9 avril, aucun avancement n’a été proposé par l’Alliance syndicale sur la base des enjeux monétaires, malgré cinq rencontres supplémentaires tenues à la demande de la conciliatrice mandatée par le gouvernement. Au cours de la même période, l’APCHQ a déposé une offre bonifiée proposant une augmentation salariale totale de 16,5 % sur 4 ans, similaire à celle offerte par le gouvernement à ses employé·e·s du secteur public, mais sur une période de cinq ans.
L’APCHQ est forte d’un mandat clair, que lui ont confié les employeurs : offrir des conditions de travail enviables, y compris des augmentations salariales avantageuses, qui tiennent comptent de la capacité de payer des particuliers, et qui ne mettent pas en péril les contrats signés par les ménages québécois.
Pas de grève déclenchée
Au moment d’écrire ces lignes, l’Alliance syndicale n’a toujours pas déposé auprès du ministre du Travail l’avis légal nécessaire pour déclarer et déclencher une grève générale dans le secteur résidentiel.
Dès lors, toute action visant à ralentir ou arrêter le travail sur les chantiers se veut illégale et est passible de lourdes sanctions prévues par le législateur.
L’APCHQ est en constante communication avec les corps policiers et des firmes d’avocats afin d’entreprendre des poursuites et de prendre les mesures nécessaires à la préservation des droits des employeurs en cas de paroles, menaces ou gestes tenus par les représentant·e·s des syndicats sur les chantiers.