Unanimité en faveur d'un allègement réglementaire dans le secteur de la construction

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Tous les partis politiques ont pris l'engagement d'alléger la réglementation de la main-d'oeuvre dans le secteur de la construction en Outaouais lors du débat CCG/APCHQ/UQO et TVA.

L'Association des professionnels de la construction et de l'habitation du Québec de la région Outaouais-Abitibi-Témiscamingue (APCHQ-OAT) se réjouit que l'ensemble des partis politiques se sont engagés pour alléger la réglementation de la main d'oeuvre dans le secteur de la construction, ceci afin de faciliter le recrutement des travailleurs-euses. C'est à l'occasion du débat organisé par la Chambre de commerce de Gatineau (CCG), l'APCHQ-OAT, l'Université du Québec en Outaouais (UQO), et TVA Gatineau-Ottawa que les représentants ont pris cet engagement au nom de leur parti politique (Raphaël Dery (PQ), André Fortin (PLQ), Mathieu Lacombe (CAQ), Mike Owen Sebagenzi (QS), et Terrence Waters (PCQ)).

20 septembre 2022

L'APCHQ-OAT rappelle que la pénurie de main d’œuvre dans le secteur de la construction contribue à la hausse des coûts tout en limitant la capacité de production de l’industrie, et ce, au moment où il faut construire plus de logements et un nouvel hôpital.

L’un des principaux problèmes au recrutement de travailleurs-euses de la construction en Outaouais réside dans la lourdeur réglementaire et administrative du Québec comparativement à celle de l’Ontario.

« La lourdeur réglementaire au Québec désavantage les entrepreneurs en construction de l’Outaouais qui sont en concurrences directes avec ceux de l’Ontario dans le but de recruter de la main d’œuvre. Nous travaillerons avec les élu-es après les élections pour alléger la réglementation et aider nos membres à recruter de la main d'oeuvre», a déclaré Nicolas Brisson, directeur général de l'APCHQ-OAT.

Densification urbaine

L'association se réjouit également que les partis politiques reconnaissent la nécessité de densifier le territoire pour augmenter l'offre de logements et rétablir l'abordabilité du marché immobilier. Ceux-ci doivent cependant s'engager à faciliter l'approbation pour la construction de milieux densifiés .

« En pleine crise du logement , on ne peut pas laisser une poignée d'individus bloquer des projets d'habitations. Le « pas dans ma cour » n'a pas sa place lorsqu'il s'agit de construire des logements. Il faut une modification à Loi sur l'aménagement et l'urbanisme pour que les conseils municipaux puissent agir de plein droit sur les seuils de densité des projets d'habitations », de conclure Nicolas Brisson.