Ça joue dur dans le coin

Un problème d’infiltration récurrent au plafond

Un tour du chapeau et pourtant l’entrepreneur n’était toujours pas satisfait. Il avait envoyé son couvreur au moins à trois reprises pour corriger un problème d’infiltration d’eau au plafond. Malgré tout, le problème refaisait surface.

4 septembre 2024

L’infiltration provenait d’un coin formé par la jonction de deux pans de toiture séparés d’environ 8 pouces. Précisément à cet endroit, la toiture inférieure se glissait sous la toiture principale pour former un joli décroché architectural qui avait donné du fil à retordre lors de l’installation et des réparations. De plus, les gouttières de chacun des pans de toit se déversaient l’une dans l’autre. Il s’agissait donc d’un petit coin et cela jouait en sa défaveur.

Le couvreur avait beau monter sur le toit pour appliquer toutes sortes de scellants, aucun remède ne durait.

Les scellants ne sont pas conçus pour assurer l’étanchéité entre divers matériaux parce que ces derniers ont des taux de dilatation différents (ex. : tôle d’acier, bardeau, aluminium). De plus, l’eau, la neige et la glace qui descendent dans la noue ont la fâcheuse tendance à arracher tout ce qui se trouve sur leur passage.

Ce qu’on aurait dû faire dès le départ

Il aurait fallu faire aboutir l’extrémité de la toiture inférieure sur un muret de terminaison, réduisant ainsi de beaucoup la possibilité d’accumulation de glace et d’eau à la jonction.

On aurait aussi dû mettre en place, sous les bardeaux, une membrane autoadhésive sur les surfaces à la jonction des deux pans de toiture.

Quand ça joue dur dans le coin, on doit mettre toutes les chances de son côté.