Après la pluie vient les travaux…
L’entrepreneur qui a pris le temps de se renseigner avant d’intervenir après des inondations
Chaque printemps arrive avec son lot d’inondations. On croyait bien que celles survenues aux abords de la rivière Richelieu en 2011, causées par le débordement du lac Champlain, qui avaient touché près de 3 000 foyers, étaient l’un des pires épisodes recensés, mais six ans plus tard, au printemps 2017, des inondations majeures sont généralisées sur le territoire québécois. À cause des changements climatiques, ces catastrophes seront de plus en plus fréquentes, et les entrepreneurs en construction seront appelés à intervenir.
D’ailleurs, on se souviendra de 2011, où plusieurs « entrepreneurs improvisés » en ont bien profité. Pour certains propriétaires, la reconstruction qui devait être la lumière au bout du tunnel a fait place aux ténèbres. Des travaux bâclés, improvisés, mal exécutés et surtout onéreux ont causé bien des déceptions et du désespoir.
Marcel, entrepreneur spécialisé en rénovation, a déjà reçu quelques appels pour reconstruire des sous-sols qui ont été inondés. Bien qu’il compte plusieurs années d’expérience derrière le marteau, la situation est particulière, car on ne parle pas d’un simple dégât d’eau, mais d’un lac dans une maison!
Pour bien faire les choses et assurer des travaux permanents et de qualité, Marcel s’est informé auprès du Service technique de l’APCHQ. Ainsi, il a reçu certaines lignes directrices qui pourront lui être utiles afin de bien mener à terme ses récents contrats sans soucis.
Tout d’abord, il s’est associé à un expert en décontamination. Compte tenu de la gravité des inondations survenues dans les résidences qu’il doit reconstruire, il vaut mieux ne pas prendre de chance et confier à un spécialiste un nettoyage complet et efficace des zones affectées. Ce dernier confinera la zone à décontaminer, la mettra en pression négative et agira selon l’un des protocoles reconnus, comme le Protocole de New York, celui de la SCHL ou tout autre jugé approprié.
Une fois le nettoyage et la décontamination complétés par le spécialiste, Marcel est Chaque printemps arrive avec son lot d’inondations. On croyait bien que celles survenues aux abords de la rivière Richelieu en 2011, causées par le débordement du Lac Champlain, qui avaient touché près de 3 000 foyers étaient l’un des pires épisodes recensés.
Voilà que six ans plus tard, au printemps 2017, des inondations majeures sont généralisées sur le territoire québécois. Avec les changements climatiques, ce type de catastrophe sera de plus en plus fréquentes. Les entrepreneurs en construction seront appelés à devoir intervenir sur ce type de chantier spécialisé.
D’ailleurs, on se souviendra de 2011, où plusieurs « entrepreneurs improvisés » en ont bien profité. Pour certains propriétaires, la reconstruction qui devait être la lumière au bout du tunnel a fait place à une pénombre de plus en plus sombre. Des travaux bâclés, improvisés, mal exécutés et surtout onéreux ont causé bien des déceptions et du désespoir.
Marcel, entrepreneur spécialisé en rénovation a déjà reçu quelques appels pour reconstruire des sous-sols qui ont été inondés. Bien que Marcel compte plusieurs années d’expérience derrière le marteau, la situation est particulière, ce n’est pas qu’un simple dégât d’eau, c’est un lac dans une maison!
Pour bien faire les choses et assurer des travaux permanents de qualité, Marcel s’est informé auprès du Service technique de l’APCHQ. Ainsi, il a reçu certaines lignes directrices qui pourront lui être utiles pour bien mener à terme ses récents contrats sans soucis.
Tout d’abord, il s’est associé avec un expert en décontamination. Dû à la gravité des inondations survenues dans les résidences qu’il doit reconstruire, il vaut mieux ne pas prendre de chance et procéder à un nettoyage complet et efficace des zones affectées par un spécialiste. Lequel confinera la zone à décontaminer, la mettra en pression négative et agira selon l’un des protocoles reconnus, comme le Protocole de New York, celui de la SCHL ou tout autre jugé approprié à la situation.
Une fois le nettoyage et la décontamination effectués par le spécialiste, Marcel est enfin prêt à passer à la reconstruction. Le temps presse, car il a plusieurs contrats. Cependant, il lui a été conseillé d’attendre que les matériaux aient séchés adéquatement avant d’entreprendre les travaux. Cela évitera que les nouveaux matériaux installés subissent les conséquences de l’humidité restée prisonnière des matériaux qui n’ont pas été retirés parce qu’ils étaient encore en bon état.
Les matériaux non poreux comme les métaux, les vitres ou les plastiques rigides peuvent être nettoyés. Il n’est donc pas nécessaire de les remplacer. Le bois structural et le béton, des matériaux semi-poreux, pourront aussi être nettoyés, s’ils sont en bon état structural.
Toutefois, les matériaux qualifiés de poreux comme le gypse, l’isolant et les tuiles de plafond acoustiques devront être retirés soigneusement et placés dans des sacs scellés pour éviter de propager les spores de moisissures, avant d’être jetés et remplacés. De plus, toute zone où un nettoyage ou un dégarnissage est effectué devra excéder de 6 po (15 cm) l’étendue de la contamination. Évidemment, les matériaux servant à la reconstruction devront être secs et neufs.
Bref, il peut être tentant de s’improviser expert en rénovation à la suite d’un désastre provoqué par Mère Nature, même si la clientèle est abondante. Or, même s’il était de bonne foi, Marcel se serait possiblement attiré des ennuis à la suite des travaux de reconstruction (matériaux humides, décontamination inadéquate, reconstruction hâtive, etc.) s’il n’avait pas suivi les conseils qui lui ont été donnés.
Dans de tels cas, la vigilance et un suivi rigoureux des étapes prescrites sont primordiales pour éviter une pluie de conséquences désastreuses.